Cours sur la néophobie

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Modérateur: Seika

Cours sur la néophobie

Messagepar Seika » 07 Août 2008 16:25

Voilà je vous C/C ici le cours du copain de flo, en brut désolée :s je le mettrai dès que possible sur le site :)

Les tableaux sont du coup difficiles à lire mais je n'ai pas la possibilité de les mettre en forme :/

La néophobie alimentaire (NA)

1) Définition
C’est une peur ressentie face aux aliments nouveaux et inconnus. Cela provoque :
- Une réticence à goûter des aliments inconnus.
- Une tendance à éprouver du déplaisir lors de la consommation d’aliments.


2) Les différents cadres théoriques
a) En sociologie
- La NA est une crainte qui caractérise tous les omnivores (présent également chez l’animal). Rozin parle de paradoxe de l’omnivore : En effet, ce dernier serait tiraillé entre la recherche de la variété (la néophilie) et la prudence (la néophobie).

- La NA a une valeur adaptative et protectrice. Fichter parle d’OCNI (objet comestible non identifié). Selon ce dernier, la néophobie serait renforcée par les modes actuels de production (on ne sait pas réellement ce que l’on mange).

b) En psychologie différentielle
- La NA serait un trait de personnalité qui s’oppose à la néophilie.
- La néophilie dépendrait du contexte.

c) En psychologie du développement
- La NA est une période normale du développement de l’enfant.

Etude de Hanse :
Cette étude montre que, chez les enfants néophobes, on a :
- Un grand tri lors de la consommation.
- Une longue mastication des aliments.
- Un comportement d’évitement vis à vis des aliments.

De là, Hanse va mettre au point une échelle de NA :
- Le degré 0 : absence de néophobie.
- Le degré 1 : néophobie flexible (surtout entre 2 et 10 ans puis diminue avec l’âge).
- Le degré 2 : néophobie rigide (surtout entre 4 et 7 ans puis diminue avec l’âge).
- Le degré 3 : néophobie pathologique. Ici, l’enfant serait plutôt un hyper sélectif.
Dans ce modèle, 77% des enfants passeraient par un stade néophobique lors de leurs développements.


3) Les différences liées au sexe
- Les différentes études montrent des résultats contradictoires (on ne sait pas)



4) Les outils de mesure de la NA
• Chez l’adulte
Outils Remarques
La FNS
(Food Neophobia Scale) Questionnaire de 10 items avec une échelle en 7 pts (d’accord/pas d’accord)
La Varseek Questionnaire avec une échelle en 5 pts (d’accord/pas d’accord). Les individus doivent dire, dans une liste, quels aliments ils consomment.
La FAS
(Food Attitude Survey) Questionnaire de 10 items avec une échelle en 7 pts (d’accord/pas d’accord)). Les individus doivent dire, dans une liste, quels aliments ils consomment mais également s’ils aiment consommer certains aliments inconnus.

• Chez l’enfant
Outils Auteurs Remarques
La FNSC (Food Neophobia Scale for children) Pliner Questionnaire de 10 items avec une échelle en 7 pts (d’accord/pas d’accord)
Questionnaire de NA pour l’enfant Rubio Recherchent qu’elles sont les causes de la NA.

5) Impact de la NA
- Moins d’aliment consommé (surtout les viandes).
- Difficulté dans l’alimentation (on parle de Pickiness).
- Rend difficile la création de nouveaux produits.

6) Influence de l’environnement
Influences Remarques
Influences parentales Ressemblance parentale Plus les parents sont sélectifs et plus l’enfant est néophobe (et inversement).
Corrélation plus forte entre mère et fille.
Impact des enfants du même âge Impact important que ce soit entre frères et sœurs ou entre pairs.
Influences du milieu CSP Plus de NA chez les enfants ruraux.
Culture Fort lien

7) Apprentissage et expériences précoces
Pendant la période prénatale :
- Plus la mère a un répertoire varié, et plus l’enfant va avoir des préférences variées jusqu'à l’âge de 6 mois (Menella, 2001).

Pendant la période postnatale :
- L’allaitement aurait une influence positive sur les préférences futures des enfants (Birch ; Menella ; Haller).
- Les aliments introduits après 4 ans seraient plus susceptibles d’être rejetés.


 Comment modifier les préférences et le rejet initial ?

1) Les informations :
a) Sur l’aliment :
- Donner des informations sur l’aliment influence le choix des aliments mais également l’envie de goûter.
- Donner le nom de l’aliment augmente l’envie de goûter cet aliment.
- L’information sur le goût de l’aliment fait diminuer la néophobie.

b) Sur la cible
- Les 12 / 22 ans sont plus volontaires pour goûter un aliment après avoir reçu des informations sur ce dernier.

c) Sur la valeur nutritionnelle de l’aliment
- L’information nutritionnelle n’a aucun effet avant 23 ans.
- L’information nutritionnelle doit être contextualisée (« vous pouvez vous en procurer ici et là) pour avoir un effet sur l’envie de goûter.

Remarque : Chez les enfants, les résultats de ces études sont plus mitigés.

2) L’influence des modèles sociaux :
a) L’imitation et ses différentes étapes :

Avant 18 mois Observation et imitation simple
Vers 18 mois Observation et imitation différée (quelques heures après). Piaget parle de capacité sémiotique.
Après 18 mois Observation et imitation synchrone : l’enfant fait la même chose au même moment.

b) Le modelage
L’imitation permet également à l’enfant d’apprendre : On parle de modelage.
De là, l’imitation peut favoriser la levée de phobie ou, au contraire, la création de nouvelles phobies.

En effet, de nombreuses études montrent que :
- L’acceptation de l’aliment est plus importante quand l’individu est en présence d’un néophile (et inversement ; cela ne fonctionne pas avec les cas de néophobie les plus forts).

- Lorsqu’un adulte mange à coté de l’enfant : pas d’influence
- Lorsqu’un adulte mange à coté de l’enfant en faisant des commentaires : influence. Cette influence est encore plus forte avec le groupe de pair.

c) L’impact de la récompense
Il n’y a pas d’effet de la récompense sur le long terme.





3) Les différentes théories sur l’acceptation des aliments :

Le principe de flaveur* Ajouter une flaveur connue et appréciée fait diminuer la néophobie
La théorie de simple exposition (Zajonc) Selon Zajonc, la nouveauté suscite l’incertitude. De là naît une réaction affective négative.

Par conséquent, la répétition de la nouveauté va pouvoir faire diminuer l’affect négatif et va même pouvoir le rendre positif.

Plus il y a répétition et plus l’aliment devient plaisant.

(D’autres auteurs pensent que c’est la curiosité (et non l’incertitude) qui rendrait la nouveauté plus plaisante).
L’effet de la lassitude (Berlyne) A l’inverse de Zajonc, Berlyne pense que plus la nouveauté est exposée, plus elle devient familière et moins elle est appréciée.

De plus, Berlyne pense également que :
- La préférence pour l’aliment simple diminue avec le temps.
- La préférence pour l’aliment complexe augmente avec le temps.


Flaveur : Ensemble des sensations perçues lors du flairage ou de la mise en bouche d’un aliment. (Source : Wikitionnaire)
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Re: Cours sur la néophobie

Messagepar LeeLoo » 14 Août 2012 15:58

Bonjour Seika,

Je voulais savoir dans quel contexte ce cours a été donné ? Fac de médecine ? Psycho ? Ou totalement autre chose ? J'aimerais bien en savoir un peu plus ! En tout cas c'est très intéressant !
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Re: Cours sur la néophobie

Messagepar Seika » 15 Août 2012 12:02

Pour répondre à ta question je te copie le message de Flo (kawaikitty) :

Kawaikitty a écrit:A propos du point de vue médical sur la neophobie, si ça vous interresse, je peux vous poster dès que j'aurais le temps, un extrait de cours de mon copain qui en parle. Il est en licence de psycho et a étudié les comportements alimentaires et pour tout vous dire, les médecins ne peuvent pas encore dire grand-chose car il y a eu très peu d'études à ce sujet, et en gros: ON NE SAIT RIEN !! :shock: Donc pour l'instant il vaut mieux ne pas trop compter sur les psys!


Cela date de 2008, donc 4 ans. Peut-être que les choses ont évolué entre temps, en tout cas je l'espère ! lol
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Re: Cours sur la néophobie

Messagepar alexis » 07 Jan 2013 15:17

lien vers un autre cours sur la néophobie alimentaire (licence de psycho 2010 apparemment) :
http://licence-2-psycho.clicforum.fr/t1 ... -5-a-7.htm

Cours 5 : 19/03/10

Néophobie

Néophobie/sélectivité : définitions
¤ néophobie (neophobia) : réticence à goûter des aliments nouveaux
¤ sélectivité (pickiness) : rejet de nombreux aliments dans le répertoire des aliments connus
¤ enfants « difficiles » (fussiness) : néophobie + sélectivité ( aliments nouveaux et familiers )
La néophobie alimentaire
Définition : peur ressentie devant les aliments inconnus, qui se traduit par :
Le comportement : une réticence à gouter
L’émotion : une tendance à éprouver du déplaisir lors de la consommation
Ancrage théorique :
Ethologie, sociologie, psychologie différentielle, psychologie du développement
Néophobie chez l’animal¤ existe chez toutes les espèces omnivores
Singe, cochon, rat
¤ etude chez le rat
Protocole où l’on affame des rats
Proposition d’aliments nouveaux à consommer
Les aliments sont consommés dans des quantités insuffisantes à rassasier
¤ etude chez le singe
Observation en contexte naturel
Les petits singes attendent d’observer un adulte consommer des plantes avant d’en consommer lui-même
La néophobie en sociologie
Définition : la néophobie est une crainte universelle qui caractérise tout omnivore
Paul Rozin : le paradoxe de l’omnivore
Tout omnivore est tiraillé entre sa tendance néophilique et sa tendance néophobique
Recherche de la nouveauté mais également méfiance. La néophobie est sous-tendue par l’angoisse d’incorporation (mettre en soi quelque chose que l’on ne connait pas), elle-même sous tendu par la peur rationnelle d’empoisonnement. Il y a aussi une angoisse magique liée à la construction de l’identité.
La pensée magique Frazer & Rozin :
La loi de contagion : la croyance que lorsque deux choses sont en contact elles restent contaminées en permanence et leurs propriétés sont échangées
La loi de la similitude : les propriétés (sensorielles, physiques, morales ou symboliques) de l’aliment ingéré sont absorbées par l’individu : « je suis ce que je mange »
Claude fischler : les OCNI
La néophobie est renforcée par les modes actuels de production et la perte des repères culturels
La néophobie : psychologie différentielle
Définition : la néophobie est un trait de personnalité qui s’oppose à la néophilie
Echelles :
Adultes : food neophobia scale (FNS)
Enfants : questionnaire de néophobie française pour enfants (QENA)
Qualités métrologiques du QENA chez l’enfant
Validité : corrélation aux choix d’aliments inconnus (r = .47)
Fidélité : corrélations seconde passation +15j ( r= .74)

Qui sont les enfants néophobes ?
Traits associés > Sens de la corrélation
Sexe > Résultats contradictoires
Signalétique > Peu chez les cadres urbains
Variété alimentaire > Lien négatif (notamment fruits et légumes)
Tempérament > Lien négatif avec : recherche de sensations générales et tempérament « facile »
Lien positif avec : anxiété, émotivité et timidité
Relation à la mère > Lien négatif avec un attachement sécurisé ( ?)
Sensibilité gustative > Lien positif

Impact de la Néophobie alimentaire
Taille du répertoire de consommation (-)
Difficile dans l’alimentation (+)
Consommation de fruits et légumes (-)
Consommation des aliments d’origine animale (-)
Alimentation équilibrée (-)
Néophobie : psychologie de l’enfant
Définition : la néophobie est une période normale du développement lors de laquelle la majorité des enfants est réticente à goûter des produits inconnus.
Processus normal
Au sens statistique
Au sens du développement de l’enfant
Une seule néophobie alimentaire ?
· Différents degrés de néophobie alimentaire
Degré 0 : absence de néophobie
Degré 1 : néophobie flexible : même si j’ai pas envie, je dois goûter avant de dire que c’est pas bon, et si c’est bon, je sais le reconnaître. C’est une flexibilité cognitive et affective
Degré 2 : néophobie rigide : je veux pas goûter parce que ça a pas l’air bon, et même si je goûte ça en sera pas bon, je changerai pas d’avis
Degré 3 : néophobie pathologique : ( syndrome d’hyperselectivité alimentaire ) : ces enfants ont quasi que 10 aliments dans leur répertoire, c’est sous tendu par des angoisses névrotiques.

Etude de Hanse (1994) : 579 mères qui ont des enfants de 2 à 10 ans.
- Degré 0 : A 2 ans, 50% des enfants n’ont pas de néophobie alimentaire et à partir de 18-24 mois, la néophobie commence à apparaître. 73% des enfants sont néophobes entre 2 et 10 ans.
- Degré 1 : augmente en continu avec l’âge (36% à 10 ans )
- Degré 2 : en hausse jusqu’à 5-6 ans puis en baisse (31% à 10 ans )
- Degré 3 : constant avec l’âge (6%)

Pourquoi la néophobie de l’enfant ?
Apparition aux alentours de 2 ans
ð Capacité praxique ( décision => angoisse d’incorporation )
ð Capacité cognitive ( familier / inconnu )
Forte intensité entre 3 et 6/7 ans
ð Phase d’opposition ( construction de l’identité ) {wallon}
ð Phase de rigidité cognitive ( catégorisation ) {piaget}
Les enfants ont des difficultés de catégorisation
Les enfants n’articulent pas le tout et les parties

Comment dépasser la néophobie ?
= le principe de familiarisation
Précocement : exposition précoce à la variété
A court terme : autour de la préparation d’un repas
A long terme : par consommations répétées
Néophobie / sélectivité : influence des parents ?
Galloway, Lee & Birch (2003)
¤ filles avec néophobie : mères avec néophobies, filles plus anxieuses => facteurs dispositionnels
¤ filles avec sélectivité : mères avec moins de variétés de légumes, mères qui ont moins de temps pour cuisiner, mères qui ont allaitées moins de 6 mois. => facteurs expérientiels
Influence de la variété alimentaire précoce ?
¤ bébés de 5 mois : nourris sein ou biberon
¤ variété alimentaire pendant 9 jours :
- Un seul aliment ( pas de variété )
- 3 aliments avec 3 changements
- 3 aliments + 9 changements
¤ test de néophobie
- Consommation d’un nouvel aliment : quelle quantité ?

ð Les enfants les moins néophobes sont ceux qui ont été nourris au sein et ayant eu le plus grand nombre de changements.



Cours 6 : 26/03/10

Les enfants apprécient surtout les produits qui sont denses et rejettent les produits peu denses ( fruits et légumes ). Il doivent réussir à dépasser la néophobie et la sélectivité, et apprendre à manger des fruits et des légumes bons pour la santé.

- A court terme : autour de la préparation d’un repas. Objectif : développer chez l’enfant l’envie de gouter.
Préparation culinaire : on doit faire en sorte que l’aliment soit préparée de la manière la plus facile pour que l’enfant goûte. * On doit rajouter une sauce. * choisir des produits de bonne qualité sur le plan sensoriel. * On doit ajouter un principe de flaveur qui va donner de la sécurité, quelque chose de connu par l’enfant, il sait à quoi se préparer, ça donne de l’identité au produit
Favoriser l’éducation sensorielle : plus on touche, plus on connaît intimement avec une expérience sensible, il a plus envie de connaître, c’est plus inconnu.
3 éléments qui favorisent l’éducation sensorielle :
* Amener l’enfant à participer au choix des aliments * l’impliquer dans la préparation ce qui lui permet de s’approprier l’aliment * apprendre à développer autre chose que j’aime j’aime pas, c’est bon c’est pas bon, donner d’autres noms à la bouche. Développer son vocabulaire sensoriel.
Niveau de stimulation du contexte : moins le contexte est stimulant, moins l’enfant est néophobe.
Cf expérience de Piner : expérience chez les adultes : on prend deux groupes de sujet, certains seront en situation stressante ( apprendre un texte par cœur et le lire devant un public ) ou pas stressante (lire un texte )avant de goûter un aliment . pour les enfants, on met deux groupes d’enfants dans une salle, il y a des choses très stimulantes : activité physique, vidéo, adultes autoritaires. Ou pas ( marcher sur une ligne, adultes bienveillants .. )
Niveau optimum de stimulation : nous avons tous un niveau de stimulation qui nous convient. Malgré les différences interindividuelles.
Donner des informations : que donner comme information à l’enfant ?
Le rapprocher du connu (ça ressemble à), l’amener dans une attitude de curiosité « moi j’aime ça ».
Idée de lui donner envie de goûter.
Aucune notion de santé jusqu’à un certain âge car l’enfant ne sait pas ce que cela veut dire, il ne saisit pas la perspective à long terme.
Il n’a pas d’idée qu’un objet puisse se transformer en des nutriments qui vont aller dans son corps et qui seront bons pour lui, il a besoin de voir la transformation pour comprendre.
Faut-il faire une éducation nutritionnelle ou sensorielle ?
Education nutritionnelle : sur les nutriments
Education sensorielle : sur les sens
C’est l’éducation sensorielle qui marche parce qu’on veut lui faire passer l’idée dichotomique du « j’aime, j’aime pas », on veut lui donner le plaisir. Ça a une valeur adaptative (le plaisir peut être un guide ). C’est accessible dès le plus jeune âge parce que ça se pose pas sur une idée cognitive.

Familiarisation a long terme à travers les habitudes :- Proposer un modèle
o Disponibilité : nombre de fruits et de légumes qu’il y a dans un foyer. Plus il y a de fruits et légumes, plus l’enfants va en prendre.
o Consommation répétée : ce qui fonctionne le mieux : le plaisir augmente au fur et à mesure des consommations. On apprend à accepter plein d’aliments à force de l’exposition.
L’exposition : quels apprentissages ?¤ Apprentissage sensoriels = mere exposure (Zajonc 1968) : il suffit d’être exposé pour que ça fonctionne, il n’y a pas de renforcement positif ou négatif. On ne sait pas expliquer pourquoi plus on est exposé, plus on apprécie.
¤ apprentissage par association = Learned Safety (Rozin 1976) : le déplaisir pour l’aliment diminue parce qu’à chaque fois on se rend compte qu’on ne s’empoisonne pas, l’aliment est sain, pas toxique . Learned Satiety (Birch 1982) : l’aliment à des capacités de nous rassasier, renforcement positif
¤ apprentissages socio-cognitif = l’enfant apprend à ancrer l’aliment inconnu dans le monde du connu

o Le contexte social
Modelage : expérience de Birch en 1979 : dès l’âge de 3ans, les enfants seraient capable de faire une procédure de préférence. Les enfants doivent décider avec des petits smiley comment ils classent les aliments. Il y a une corrélation très forte entre les aliments testés et les aliments consommés en milieu naturel.
T1 : préférence de 8 légumes
Phase expérimentale : 4 repas à la cantine, 1 fois par semaine, elle prend un enfant cible et trois autres enfants qu’elle met à une même table. L’enfant cible aime le légume A ++ et le légume B - -. C’est l’inverse pour les trois autres.
Indices : ce que l’enfant cible choisit, combien il en mange
T2 : remesure. Pour 12 enfants sur 17, ils en sont venus à apprécier le légume B.
Il y a une contagion émotionnelle.
Tonalité affective du contexte : expérience de Birch (1980)
T1 : préférence de 8 snack procédure de préférence
Phase expérimentale : 6 semaines, une fois par jour à l’école consommation du snack. Procédure de préférence. 3 groupes d’enfants, chaque enfant va rester dans le même groupe .
groupe 1 : condition non sociale : consommation solitaire
Groupe 2 : social et chaleureux : l’adulte vient vers l’enfant lui donne le snack et reste avec lui
Groupe 3 : social, chaleureux et contingent : le snack est comme une récompense
T2 : On interrompt la manipulation
T3 : 6 semaines plus tard procédure de préférence
On voit que dans le groupe 1 c’est faible, augmente puis baisse, dans le groupe 2 forte augmentation et forte baisse, dans le groupe 3 très forte augmentation et forte baisse. C’est la présence d’autrui qui fait apprécier l’aliment.
o Style éducatif : ( Baumrind 1960 ). Idée de dire que chez les parents, on peut définir les styles en fonction de 2 dimensions :
Dimension contrôle (règles)
Dimension ajustement ( réaction aux signaux de l’enfant )/ dialogue ( parler à l’enfant et lui expliquer )
4 styles éducatifs

contrôle
- +
ajustement dialogue - Désengagé ( n’apparait pas ) Autoritaire ( règles rigides )
+ Permissifs ( peu de règles ) Démocratiques ( règles souples )


10/15 études montrent que c’est le style démocratique qui fonctionne le mieux
5/15 études montrent que c’est le style autoritaire qui fonctionne le mieux
1/15 études montrent que le style permissif est celui qui fonctionne le moins bien


L’AUTOREGULATION

Définition : au sens stricte, c’est capacité de réguler les prises alimentaires selon la densité calorique des aliments. Par extension, c’est la capacité d’initier et d’interrompre ses prises alimentaires selon les signaux internes de faim et de satiété.

Chez le bébé : a-t-il une bonne capacité d’autorégulation ? oui
3 études :
- Clara Davis ( 1930 – 1940 ) : étude en contexte naturel : orphelinat. Situation où au moment de la diversification et la sortie de l’orphelinat, ils étaient en situation de libre service, ils consommaient ce qu’ils voulaient dans les quantités qu’ils voulaient. : croissance staturo pondérale normale.
Problème de cette étude : à l’époque ce qu’on pouvait leur donnait comme nourriture était plus sain que la nourriture d’aujourd’hui.
- Fomont ( 1974 ) : prend du lait maternisé et fait 3 sortes de biberons ( très dilués, normaux, très denses ). Il constate qu’au bout de 10 jours de consommation de ces biberons, il y a un ajustement du volume par rapport à la densité : plus le lait était dense, moins ils en ont consommés.
- Fox ( 2006 ) : rappel des 24h de 3000 bébés entre 4 et 24 mois. On appel les parents pendant 24h et on leur demande ce qu’ils ont mangé. Jusqu’à 12 mois il y a une corrélation négative entre la densité de ce que les enfants consomment et le volume de ce qu’ils consomment.

Cours 7 : 02/04/10

La corrélation n’existe pas chez les moins de 12 mois. Le volume ingéré par l’enfant ne dépend pas de la densité énergétique : mauvaise auto-régulation

Etude de Wardle (2001) : étude par questionnaire : on demande aux parents si l’enfant s’auto-régule bien. On voit que le score d’auto régulation diminue entre 3 et 6 ans.
Lien entre « précharge » et « consommation ad libitum » ( apéro et repas )
* cecil et al. (2005) : ajustement 6-7 ans > 8-9 ans
* Johnson et al. (2006) : ajustement diminue entre 5 et 12 ans
* Birch et al. (1986) : ajustement 2-5 ans > adultes

Comment apprend l’enfant ?
Acquis – interruption de la prise alimentaire avant perception des effets post-ingestifs
¤ association entre goût et effets post-ingestifs
Birch (1987) : même quantité consommée en phase de conditionnement (version très ou peu calorique) et d’extinction (version moyenne).

Régulation à court / moyen terme

Régulation à court terme (ex Birch 1986)
21 enfants de 2 à 5 ans + 26 adultes
Comparaison entre « précharge + ou – calorique » et « la charge en consommation ad libitum » lors de deux séances.
ð Les enfants font preuve d’une meilleure compensation calorique que les adultes
Régulation sur la semaine (Birch 1991)
15 enfants de 2 à 5 ans
Carnet alimentaire 2 fois par semaines pendant 3 semaines (avec déjeuner en crèche identique)
ð Quantité d’énergie : grande variabilité entre les repas (38%) + relative stabilité sur la journée (10%) = compensation calorique d’un repas à l’autre

Les différences interindividuelles (Birch 1994)
77 enfants de 3 à 5 ans
Index de compensation calorique (ICC)
ð ICC varie selon la loi normale très dispersée
-80% (enfants qui consomment plus suite à la précharge calorique forte que suite à la précharge faible
+230% (enfants qui consomment très peu suite à la précharge calorique forte)
ð ICC différent selon le sexe (p<0.05)
Les garçons ont une un peu moins bonne capacité de régulation, mais ce n’est psa consensuel
ð Index de compensation stable dans le temps (1 année) (p<0.001)

Désajustement calorique : influence de l’éducation ?
Emphase sur les signaux externes
¤ taille des portions
Taille des portions et régulation
Fisher rolls et Birch (2003) et Fisher (2007) montrent que des enfants de 3 à 5 ans ue l’on a habitué à consommer une entrée en grande quantité consomment plus de cette entrée que les enfants que l’on familiarise avec de petites portions.
Rolls, Engell & Birch (2000) précisent que la taille de la portion a effectivement une influence sur la consommation des enfants de 5 ans mais pas chez ceux de 3 ans
¤ pression à manger (« finis ton assiette »)
Birch (1987)
22 enfants 3-5 ans
Précharge
+ charge ad libitum de yahourt selon 2 contextes :
Interne (faim/satiété)
Externe (finis ton assiette et récompense)
ð Seuls les enfants du groupe interne font preuve d’une bonne compensation calorique
¤ aliment utilisé comme une récompense ??
¤ intérieur des placards ??
¤ publicité, packaging .. ??
Restriction
Plus le parent restreint les consommations de son enfant, moins bonne est la capacité d’ajustement calorique de l’enfant

Rééduquer la dérégulation ?
Johnson (2000) a montré qu’un programme de 6 semaines mené en école permettait d’améliorer la capacité d’autorégulation d’enfants de 3-4 ans

Pratiques éducatives et IMC

Deux cadres théoriques :
Inspiré de Costanzo & Woody (1985) : notion de contrôle
ð Travaux de Birch (CFQ)
« parents are more likely to (1) exert control over children in areas that are (2) important and (3) problematic for them or for their child »
1. contrôle éxercé par les parents sur les comportements de l’enfant
2. investissement (caractéristique du parent)
3. risque (caractéristique du parent ou de l’enfant)

Travaux de Birch : méthodolodie enfants
* rappel des 24h * 3 jours
* compx (indice de compensation calorique)
* accès libre à 10 aliments
Données anthropométriques : IMC, Plis cutanés, DXA

Travaux de Birch : méthodologie adultes
* Accès libre à 10 aliments
* Child feeding questionnaire (CFQ)
* Stunkard & Messing (S&M)
* données anthropométriques : IMC

Etude Birch 1994 77 enfants de 3 à 5 ans
Pas de corrélation entre capacité d’autorégulation (compx) et poids de l’enfant (IMC).
Corrélation négative entre le Compx et l’indice de contrôle parental : plus le compx est fort, plus l’index est faible. Plus le contrôle parental est faible, meilleure est la capacité d’autorégulation de l’enfant (et inversement).

Quand il y a corrélation :
Lien direct ? (il y a peut être un autre facteur qui joue )
Si oui, dans quel sens ?


Différences interindividuelles dans la capacité d’ajustement calorique (n=156 filles âgées de 4 à 6 ans et leur mère)
Chez les filles, moins bonne est la capacité d’autorégulation, plus il y a de prises alimentaires, plus l’IMC est important.
Chez les mères, plus elles sont préoccupées par le poids de leur enfant. Plus l’IMC de l’enfant est élevé, plus elles sont préoccupées. La restriction de l’enfant a des effets contre-productifs.

Inspiré de Baumrind (1966/85) : notion de style éducatif
ð Style éducatif général
ð Style éducatif alimentaire travaux de Hughes (CFSQ)
alexis
 
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Re: Cours sur la néophobie

Messagepar Seika » 28 Jan 2013 10:38

Cours très intéressant, merci pour ce partage Alexis !
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Échelle de néophobie alimentaire et catégorie

Messagepar alexis » 01 Fév 2013 17:52

Lien vers un blog :
http://mealtimehostage.wordpress.com/2012/11/28/food-neophobia-scale-and-category/

Voir également le site facebook de cette association (trucs intéressants)
https://www.facebook.com/MealtimeHostage#!/MealtimeHostage

dont vidéo d'une fille de 10 ans qui essaie de gouter un nouvel aliment (spagetti)
Ne regardez pas la vidéo en mangeant (ça se termine par vomi)
http://www.youtube.com/watch?v=63igzeP3lII&sns=em



Food Neophobia Scale and Category

We have an appointment with the hospital’s Child and Adolescent Mental Health Unit next week. Of all the appointments we’ve been to, this is the one I am looking forward to the most. Rather than determining what we are not dealing with, we finally have a chance to address the anxiety and the phobia that surrounds what TJ considers safe to eat and his aversion to unfamiliar food.

I have heard others mention the Food Neophobia Scale, a short questionnaire that determines one’s degree of fear toward food. I had some difficulty finding it. I finally located it, buried among other references, in the appendix of a study that was investigating a like-mother-like-daughter food neophobia connection.

I thought maybe it might be more useful here.

Food Neophobia Scale (FNS)

Credit for the FNS scale to Pilner, P. (1994) Development of Food Neophobia in Children, Appetite, 23 (2), 147-163.

Select the response that best describes how much you agree or disagree with the statement for each question. Add the corresponding numbers for each response and record your total at the end of the quiz.

1. I am / My child is constantly sampling new and different foods.
1.Agree extremely
2.Agree moderately
3.Agree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Disagree slightly
6.Disagree moderately
7.Disagree extremely

2. I don’t / My child doesn’t trust new foods.
1.Disagree extremely
2.Disagree moderately
3.Disagree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Agree slightly
6.Agree moderately
7.Agree extremely

3. If I don’t / If my child doesn’t know what is in a food, I / (s)he won’t try it.
1.Disagree extremely
2.Disagree moderately
3.Disagree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Agree slightly
6.Agree moderately
7.Agree extremely

4. I like / My child likes foods from different countries.
1.Agree extremely
2.Agree moderately
3.Agree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Disagree slightly
6.Disagree moderately
7.Disagree extremely

5. I find / My child finds ethnic food too weird to eat.
1.Disagree extremely
2.Disagree moderately
3.Disagree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Agree slightly
6.Agree moderately
7.Agree extremely

6. At dinner parties, I / my child will try a new food.
1.Agree extremely
2.Agree moderately
3.Agree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Disagree slightly
6.Disagree moderately
7.Disagree extremely

7. I am / My child is afraid to eat things I / (s)he has never had before.
1.Disagree extremely
2.Disagree moderately
3.Disagree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Agree slightly
6.Agree moderately
7.Agree extremely

8. I am / My child is very particular about the foods I / (s)he will eat.
1.Disagree extremely
2.Disagree moderately
3.Disagree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Agree slightly
6.Agree moderately
7.Agree extremely

9. I / My child will eat almost anything.
1.Agree extremely
2.Agree moderately
3.Agree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Disagree slightly
6.Disagree moderately
7.Disagree extremely

10. I like / My child likes to try new ethnic restaurants.
1.Agree extremely
2.Agree moderately
3.Agree slightly
4.Neither agree or disagree
5.Disagree slightly
6.Disagree moderately
7.Disagree extremely

Score: ________

A score of 35 is considered high.

Along with this score, it is also important to consider the factors that contribute an individual’s level of food neophobia.

Physical

Does the subject have environmental or food allergies? Does the subject have an acute sense of smell or taste?

Environmental allergies have a huge impact on how food tastes. Without a functioning sense of smell, it is very difficult, if not impossible to experience the flavour of food. An allergy to gluten or dairy can put extreme limits on what is comfortable or even safe to eat.

A supertaster is someone with an extremely sensitive sense of taste and smell. They are able to detect minute amounts of spices and flavours that others can barely detect. What seems subtle to the average person is overwhelmingly pungent, and often offensive to a supertaster. More than half of those with Selective Eating Disorder (SED) are thought to be supertasters.

Sensory (Neurological)

Does the subject chew exclusively with only front teeth? Does the subject consistently object to and/or gag or vomit on food with certain textures?

Children with Sensory Processing Disorder and Autism also commonly have feeding challenges. With occupational therapy, these children are taught how to use their mouth, teeth and tongue to properly chew and manipulate food. This type of therapy is often successful, albeit a very slow process in helping children expand their dietary repertoire.

Among those with SED, however, less than 10% have been diagnosed with SPD or are on the autism spectrum. Many are super sensitive to texture. For example, when I described the creamy milkshake texture of a strawberry smoothie to one person, she described the same drink as a mouthful of sand. She is overwhelmed by the sensation of tiny strawberry seeds, something I had to really concentrate on to detect. What, to the average person, are minuscule details are immensely repulsive to someone with texture sensitivity. For this reason, food considered safe is often brand specific.

Psychological

Is there food related trauma in the subject’s history? Episodes of choking, reflux, and digestive disorders may contribute to the anxiety and food neophobia that excludes entire food groups. It’s human nature to avoid activities that may be life-threatening or cause pain.

A common component of the more well known eating disorders (anorexia, bulimia) is Obsessive-Compulsive Disorder. Approximately 25% of those with Selective Eating Disorder also have OCD. The main difference between anorexia / bulimia and SED is the reason for not eating. Anorexia and bulimia are eating disorders motivated by weight loss and a desire to be unrealistically thin. SED is has nothing to do with weight loss, rather it is an inability to tolerate the taste, smell and texture of food.

It would be quite tidy and lovely if SED fell neatly into one or another specific category of physical, neurological or psychological, however more often than not, the categories overlap. Not only does this make SED tricky to develop a generalized treatment for, it also makes it extremely difficult to explain to friends and family. The majority of adults with SED are accustomed to making plausible excuses to avoid situations that involve social eating. More anxiety about food is really not what those with SED need.

Next time your cousin or co-worker shows up to a get together around food claiming she already ate, don’t judge. Show her where the rolls are and don’t question what she eats.

What is your FNS score?


Traduction "Bing" :

Échelle de néophobie alimentaire et catégorie

Posté le 28 Novembre 2012


Nous avons rendez-vous avec l'enfant et l'Adolescent unité de santé mentale de l'hôpital la semaine prochaine. De toutes les nominations, que nous avons été, c'est celui que je suis impatient du plus. Plutôt que de déterminer ce que nous sommes pas traiter, nous avons enfin une chance de traiter l'anxiété et la phobie qui entoure ce que TJ considère sécuritaire de consommer et son aversion pour les aliments peu familier.

J'ai entendu d'autres mentionnent l'échelle de la néophobie alimentaire, un court questionnaire qui détermine son degré de peur vers la nourriture. J'ai eu quelques difficultés à trouver. J'ai enfin repéré, enterrés entre autres références, dans l'annexe d'une étude qui enquêtait sur une connexion de néophobie alimentaire comme mère, telle fille.

J'ai pensé que peut-être il pourrait être plus utile ici.

Échelle de néophobie alimentaire (FNS)

Credit for the FNS scale to Pilner, P. (1994) Development of Food Neophobia in Children, Appetite, 23 (2), 147-163.

Sélectionnez la réponse qui décrit le mieux combien vous d'accord ou en désaccord avec l'énoncé de chaque question. Additionner les nombres correspondants pour chaque réponse et enregistrer votre total à la fin du quiz.

1. Je suis / mon enfant est constamment échantillonnage des aliments nouveaux et différents.
1.Accord extrêmement
2.Modérément d'accord
3.Acceptez un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Pas d'accord un peu
6.Pas d'accord modérément
7.Pas très d'accord

2. Je n'ai pas / mon enfant ne fait pas confiance de nouveaux aliments.
1.Pas très d'accord
2.Pas d'accord modérément
3.Pas d'accord un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Acceptez un peu
6.Modérément d'accord
7.Accord extrêmement

3. Si je n'ai pas / si mon enfant ne sait pas ce qui est dans un aliment, j'ai / (s) il ne sera pas l'essayer.
1.Pas très d'accord
2.Pas d'accord modérément
3.Pas d'accord un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Acceptez un peu
6.Modérément d'accord
7.Accord extrêmement

4. J'aime / mon enfant aime les aliments provenant de différents pays.
1.Accord extrêmement
2.Modérément d'accord
3.Acceptez un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Pas d'accord un peu
6.Pas d'accord modérément
7.Pas très d'accord

5. J'ai trouver / mon enfant trouve aliments ethniques trop bizarre à manger.
1.Pas très d'accord
2.Pas d'accord modérément
3.Pas d'accord un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Acceptez un peu
6.Modérément d'accord
7.Accord extrêmement

6. À souper, je / mon enfant va essayer un nouvel aliment.
1.Accord extrêmement
2.Modérément d'accord
3.Acceptez un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Pas d'accord un peu
6.Pas d'accord modérément
7.Pas très d'accord

7. Je suis / mon enfant a peur de manger des choses j'ai / (s), il n'a jamais eu auparavant.
1.Pas très d'accord
2.Pas d'accord modérément
3.Pas d'accord un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Acceptez un peu
6.Modérément d'accord
7.Accord extrêmement

8. Je suis / mon enfant est très particulier au sujet des aliments je / il mangera (s).
1.Pas très d'accord
2.Pas d'accord modérément
3.Pas d'accord un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Acceptez un peu
6.Modérément d'accord
7.Accord extrêmement

9. J'ai / mon enfant mange presque tout.
1.Accord extrêmement
2.Modérément d'accord
3.Acceptez un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Pas d'accord un peu
6.Pas d'accord modérément
7.Pas très d'accord

10. J'aime / mon enfant aime essayer de nouveaux restaurants ethniques.
1.Accord extrêmement
2.Modérément d'accord
3.Acceptez un peu
4.Ni d'accord ni en désaccord
5.Pas d'accord un peu
6.Pas d'accord modérément
7.Pas très d'accord

Score: ___

Un score de 35 est considéré comme élevé.

Avec ce score, il est également important de tenir compte des facteurs qui contribuent à un niveau particulier de la néophobie alimentaire.

Physique

Le sujet a-t-il environnementale ou d'allergies alimentaires ? Le sujet a-t-il un sens aigu de l'odorat ou le goût ?

Les allergies environnementales ont un impact énorme sur comment les goûts alimentaires. Sans un sens de fonctionnement de l'odorat, il est très difficile, voire impossible de découvrir la saveur des aliments. Une allergie au gluten ou de produits laitiers peut mettre des limites extrêmes sur ce qui est à l'aise ou même dangereux de le consommer.

Un supertaster est quelqu'un qui a un sens extrêmement sensible du goût et l'odorat. Ils sont capables de détecter des quantités infimes d'épices et des saveurs d'autres à peine capables de détecter. Ce qui semble subtil pour la personne moyenne est extrêmement piquant et souvent offensant pour un supertaster. Plus de la moitié des personnes avec le trouble de l'alimentation sélective (SED) sont considérée comme pour les super-goûteurs..

Sensorielle (neurologique)

Le sujet mâcher exclusivement avec des dents de devant seulement ? Le sujet systématiquement opposer pour et/ou gag ou vomir sur la nourriture avec certaines textures ?

Enfants ayant des troubles de traitement sensoriel et l'autisme ont aussi communément alimentation défis. Avec l'ergothérapie, ces enfants apprennent à utiliser leur bouche, dents et la langue à mâcher correctement et à manipuler les aliments. Ce type de thérapie est souvent couronnée de succès, bien qu'un processus très lent à aider les enfants élargir leur répertoire alimentaire.

Cependant, parmi ceux avec SED, moins de 10 % ont été diagnostiqué avec le SPD ou sont sur le spectre de l'autisme. Beaucoup sont super sensibles à la texture. Par exemple, quand j'ai décrit la texture crémeuse milkshake d'un smoothie aux fraises pour une seule personne, elle a décrit la même boisson comme une bouchée de sable. Elle est accablée par la sensation de petites graines de fraises, quelque chose que je devais vraiment me concentrer sur détecter. Ce qui, pour la personne moyenne, sont minuscules détails sont immensément répulsives pour quelqu'un avec une sensibilité de texture. Pour cette raison, les aliments considérés comme sûrs est souvent marque spécifique.

Psychologique

Existe-t-il des traumatismes liés de nourriture dans l'histoire du sujet ? Des épisodes d'étranglement, le reflux et les troubles digestifs peuvent contribuer à l'angoisse et la néophobie alimentaire qui exclut toute nourriture groupes. C'est de la nature humaine d'éviter les activités qui peuvent engager le pronostic vital ou provoquer des douleurs.

Un composant commun des plus bien connus troubles alimentaires (anorexie, boulimie) est le trouble obsessionnel-compulsif. Environ 25 % des personnes avec trouble de l'alimentation sélective ont aussi toc. La principale différence entre l'anorexie / boulimie et SED est la raison pour ne pas manger. L'anorexie et la boulimie sont des troubles de l'alimentation motivées par la perte de poids et un désir d'être exagérément mince. SED est n'a rien à voir avec la perte de poids, il s'agit plutôt d'une incapacité à tolérer le goût, l'odeur et la texture des aliments.

Il serait tout à fait propre et belle si SED est tombé nettement dans un ou l'autre catégorie spécifique de physique, neurologique ou psychologique, cependant plus souvent qu'autrement, les catégories chevauchent. Non seulement cela rend-il SED rusé pour développer un traitement généralisé, rend également extrêmement difficile d'expliquer à la famille et les amis. La majorité des adultes avec SED ont l'habitude de faire des excuses plausibles pour éviter des situations qui impliquent la consommation sociale. Plus d'anxiété sur la nourriture est vraiment pas ce que ceux avec SED besoin.

Prochaine fois que votre cousin ou un collègue de travail apparaît au get ensemble autour de nourriture affirmant qu'elle déjà mangé, ne jugez pas. Montrez-lui où les rouleaux sont et ne doute pas qu'elle mange.

Quel est votre score de PN ?
alexis
 
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Re: Cours sur la néophobie

Messagepar alexis » 04 Fév 2013 19:26

quand on rentre "selective eating disorder" SED (=hyperséléctivité alimentaire en anglais) sur google , on trouve plein d'infos et blogs

wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/Selective_eating_disorder

blogs
sur tumblr http://www.tumblr.com/tagged/selective-eating-disorder

il y a aussi des groupes avec plein de gens sur facebook
traduction "bing" de wikipedia (=copié-collé d'un groupe facebook)
Trouble de l'alimentation sélectif (SED) (également connu sous le nom de perseverative trouble alimentaire) est un trouble de l'alimentation qui empêche la consommation de certains aliments. Il est souvent considéré comme une phase de l'enfance qui est généralement surmontée avec l'âge. Enfants ne peuvent pas émerger de son trouble, cependant et peuvent continuer à être affligés avec SED tout au long de leur vie d'adulte.Trouble de l'alimentation sélectif n'a pas de classification et des critères de diagnostic formels et ne figure pas actuellement dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders.The British Journal of Clinical Child Psychology and Psychiatry stipule que : "manger sélective est le phénomène peu étudié de manger une gamme très limitée d'aliments, associée à une réticence à essayer de nouveaux aliments. Commune chez les jeunes enfants, il peut persister dans le milieu de l'enfance et l'adolescence dans un petit nombre d'enfants, le plus souvent des garçons. Lorsque cela se produit, conflit, l'anxiété et l'évitement social peuvent entraîner. »Les personnes atteintes du SED ont une incapacité de manger certains aliments basées sur la texture ou l'arôme. Les aliments « Safe » peuvent être limitées à certains types d'aliments et même des marques. Dans certains cas, des individus affligés exclura les groupes d'aliments entiers, tels que des fruits ou des légumes. Aliments parfois exclus peuvent être refus basée sur la couleur. Certains peuvent seulement, comme les aliments très chauds ou très froids ou seulement très croquante ou dur-à-mâcher des aliments.Institute de santé d'enfant (UK de l'University College de Londres) rapporte que : "habituellement un enfant ou un adolescent avec une alimentation sélective va se situer dans la plage normale pour le poids et la taille et ne montrer aucune anomalie à l'examen physique. Manger parfois sélective peut s'allume après une période d'une alimentation normale, mais pour beaucoup, il peut y avoir une histoire de premières difficultés alimentaires ou problème de sevrage. Manger une variété très limitée d'aliments est une caractéristique commune des tout-petits – jusqu'à à 20 pour cent des enfants ci-dessous l'âge de cinq ans sont Isabelle et le problème persiste à l'âge de huit ans dans environ un tiers d'entre eux. Toutefois pour certains jeunes, le problème persiste dans le milieu de l'enfance, l'adolescence et même l'âge adulte. Cela peut conduire à la malnutrition, des retards de développement mondial, problèmes de croissance et gain de poids, ainsi qu'autre santé questions connexes".SED est fréquente chez les jeunes atteints de troubles du spectre autistique, ceci est probablement causé par la dysfonction de l'intégration sensorielle. On le trouve aussi avec les autres adolescents de besoins particuliers. Il est communément accompagné avec les comportements de refus sévère lorsque les aliments non préférés sont présentées. SED peut être causée par une sensation de goût extra sensible causée par les papilles fongiformes plus que la moyenne, c'est la cause la plus fréquente du SED. On le trouve également chez les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs. Personnes atteintes de la maladie auto-immune de la maladie coeliaque sont souvent mangeurs pointilleux. Ce trouble ne doit pas être confondu avec trouble émotionnel (FAED) de prévention alimentaire (un évitement de l'enfance de nourriture provoquée par les difficultés émotionnelles et non liés à l'image du corps) ou anorexie mentale (un trouble caractérisé par une crainte de nourriture en raison de problèmes liés au poids corporel). SED partage des caractéristiques semblables avec « néophobie alimentaire », éviter la consommation des aliments nouveaux.Le Dr Bradley C. Riemann, directeur clinique des troubles obsessionnels compulsifs au Rogers Memorial Hospital à Milwaukee, dit: « la plupart du temps ce n'est pas un traumatisme ou des souvenirs qui sont le problème. C'est plus sur le goût, la texture, odeur et vue. Il peut provenir d'un incident. Dites vous avez bâillonné sur la viande avant, vous pouvez développer une peur de l'étouffement et devenir peur de manger quoi que ce soit moelleux. Il a également été liée au TOC et une peur de la saleté et de la contamination sur comment l'aliment a été établie".Réinitialisation des comportements est souvent effectuée à l'aide de la thérapie cognitivo-comportementale. Dr. Riemann explique, « l'exposition fonctionne aussi bien. Dire qu'une personne mange seulement la soupe ; Nous allons mettre les nouilles dedans et puis notre progressivement à poulet. "La recherche est actuellement en cours à Rogers Memorial Hospital à Milwaukee (Wisconsin), ainsi qu'à la Monell Chemical Senses Center à Philadelphie, en Pennsylvanie.
alexis
 
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