Je fais un copier-coller des indications que j'ai pu récolter il y a 2 ans auprès de ma mère quand je l'ai interrogé sur la source de mon alimentation.
- accouchement sans problème,
- sevrage brutal après quelques mois à cause d'une grippe chez la maman,
- nourrice qui avait recourt un peu trop facilement aux chips, dépendance conservée encore à l'école primaire (6 à 10 ans),
- entre 1 et 2 ans, refus du jour au lendemain de manger la bouillie de papa, préparée avec les ingrédients du traditionnel pot au feu du samedi,
- pas de maladie particulière ou traumatisme observé à ce moment là,
- pas de soupçons sur la composition des repas (identiques à celle qu'ont reçus mes 2 aînés sans qu'il y ait de problème)
- pot de colle ambulant à l'âge de l'école maternelle (2 à 6 ans) où ma mère enseignait (dans une classe spécialisée d'intégration des handicapés mentaux en milieu scolaire ordinaire), crise dès que j'étais séparé de ma mère jusqu'à devoir me mettre avec ma petite sœur 2 classes en dessous,
- saut de classe envisagé, mais non effectué,
- à partir du CP (apprentissage de la lecture), changement de comportement, disparition du pot de colle par l'investissement dans le travail scolaire,
- pas de problème de socialisation avec autres enfants,
- diverses tentatives pour modifier le comportement alimentaire, refus systématiques, renvois, difficulté avec les morceaux,
- diverses tentatives... idem en version autres enseignants surveillant tour à tour la cantine du midi,
- les spécialistes consultés : "Santé, socialisation et travail scolaire impeccables, qu'est ce que vous voulez de plus ?"
- pas de problème de santé particulier pendant croissance,
- ado, prise de sang par sécurité : manque de fer
Après, j'ai indiqué que j'avais trouvé plusieurs origines possibles sur internet : ses réponses
- anorexie : non catégorique, même si je mange peu varié, je mange beaucoup (limite comme un goinfre),
- surdoué : résultats scolaires vont dans cette hypothèse,
- autisme : jamais envisagé, mais l'ergothérapie qui leur est proposé une bonne piste.
Elle m'a conseillé de voir éventuellement un nutritionniste pour vérifier que j'ai bien tout les apports nécessaires.
A l'époque, je n'avais pas encore entendu parler de néophobie. Une caractéristique qui colle bien, est que j'ai toujours été quelqu'un d'extrêment sensible et anxieux (l'un entrainant l'autre).