lien vers un autre cours sur la néophobie alimentaire (licence de psycho 2010 apparemment) :
Cours 5 : 19/03/10
Néophobie
Néophobie/sélectivité : définitions
¤ néophobie (neophobia) : réticence à goûter des aliments nouveaux
¤ sélectivité (pickiness) : rejet de nombreux aliments dans le répertoire des aliments connus
¤ enfants « difficiles » (fussiness) : néophobie + sélectivité ( aliments nouveaux et familiers )
La néophobie alimentaire
Définition : peur ressentie devant les aliments inconnus, qui se traduit par :
Le comportement : une réticence à gouter
L’émotion : une tendance à éprouver du déplaisir lors de la consommation
Ancrage théorique :
Ethologie, sociologie, psychologie différentielle, psychologie du développement
Néophobie chez l’animal¤ existe chez toutes les espèces omnivores
Singe, cochon, rat
¤ etude chez le rat
Protocole où l’on affame des rats
Proposition d’aliments nouveaux à consommer
Les aliments sont consommés dans des quantités insuffisantes à rassasier
¤ etude chez le singe
Observation en contexte naturel
Les petits singes attendent d’observer un adulte consommer des plantes avant d’en consommer lui-même
La néophobie en sociologie
Définition : la néophobie est une crainte universelle qui caractérise tout omnivore
Paul Rozin : le paradoxe de l’omnivore
Tout omnivore est tiraillé entre sa tendance néophilique et sa tendance néophobique
Recherche de la nouveauté mais également méfiance. La néophobie est sous-tendue par l’angoisse d’incorporation (mettre en soi quelque chose que l’on ne connait pas), elle-même sous tendu par la peur rationnelle d’empoisonnement. Il y a aussi une angoisse magique liée à la construction de l’identité.
La pensée magique Frazer & Rozin :
La loi de contagion : la croyance que lorsque deux choses sont en contact elles restent contaminées en permanence et leurs propriétés sont échangées
La loi de la similitude : les propriétés (sensorielles, physiques, morales ou symboliques) de l’aliment ingéré sont absorbées par l’individu : « je suis ce que je mange »
Claude fischler : les OCNI
La néophobie est renforcée par les modes actuels de production et la perte des repères culturels
La néophobie : psychologie différentielle
Définition : la néophobie est un trait de personnalité qui s’oppose à la néophilie
Echelles :
Adultes : food neophobia scale (FNS)
Enfants : questionnaire de néophobie française pour enfants (QENA)
Qualités métrologiques du QENA chez l’enfant
Validité : corrélation aux choix d’aliments inconnus (r = .47)
Fidélité : corrélations seconde passation +15j ( r= .74)
Qui sont les enfants néophobes ?
Traits associés > Sens de la corrélation
Sexe > Résultats contradictoires
Signalétique > Peu chez les cadres urbains
Variété alimentaire > Lien négatif (notamment fruits et légumes)
Tempérament > Lien négatif avec : recherche de sensations générales et tempérament « facile »
Lien positif avec : anxiété, émotivité et timidité
Relation à la mère > Lien négatif avec un attachement sécurisé ( ?)
Sensibilité gustative > Lien positif
Impact de la Néophobie alimentaire
Taille du répertoire de consommation (-)
Difficile dans l’alimentation (+)
Consommation de fruits et légumes (-)
Consommation des aliments d’origine animale (-)
Alimentation équilibrée (-)
Néophobie : psychologie de l’enfant
Définition : la néophobie est une période normale du développement lors de laquelle la majorité des enfants est réticente à goûter des produits inconnus.
Processus normal
Au sens statistique
Au sens du développement de l’enfant
Une seule néophobie alimentaire ?
· Différents degrés de néophobie alimentaire
Degré 0 : absence de néophobie
Degré 1 : néophobie flexible : même si j’ai pas envie, je dois goûter avant de dire que c’est pas bon, et si c’est bon, je sais le reconnaître. C’est une flexibilité cognitive et affective
Degré 2 : néophobie rigide : je veux pas goûter parce que ça a pas l’air bon, et même si je goûte ça en sera pas bon, je changerai pas d’avis
Degré 3 : néophobie pathologique : ( syndrome d’hyperselectivité alimentaire ) : ces enfants ont quasi que 10 aliments dans leur répertoire, c’est sous tendu par des angoisses névrotiques.
Etude de Hanse (1994) : 579 mères qui ont des enfants de 2 à 10 ans.
- Degré 0 : A 2 ans, 50% des enfants n’ont pas de néophobie alimentaire et à partir de 18-24 mois, la néophobie commence à apparaître. 73% des enfants sont néophobes entre 2 et 10 ans.
- Degré 1 : augmente en continu avec l’âge (36% à 10 ans )
- Degré 2 : en hausse jusqu’à 5-6 ans puis en baisse (31% à 10 ans )
- Degré 3 : constant avec l’âge (6%)
Pourquoi la néophobie de l’enfant ?
Apparition aux alentours de 2 ans
ð Capacité praxique ( décision => angoisse d’incorporation )
ð Capacité cognitive ( familier / inconnu )
Forte intensité entre 3 et 6/7 ans
ð Phase d’opposition ( construction de l’identité ) {wallon}
ð Phase de rigidité cognitive ( catégorisation ) {piaget}
Les enfants ont des difficultés de catégorisation
Les enfants n’articulent pas le tout et les parties
Comment dépasser la néophobie ?
= le principe de familiarisation
Précocement : exposition précoce à la variété
A court terme : autour de la préparation d’un repas
A long terme : par consommations répétées
Néophobie / sélectivité : influence des parents ?
Galloway, Lee & Birch (2003)
¤ filles avec néophobie : mères avec néophobies, filles plus anxieuses => facteurs dispositionnels
¤ filles avec sélectivité : mères avec moins de variétés de légumes, mères qui ont moins de temps pour cuisiner, mères qui ont allaitées moins de 6 mois. => facteurs expérientiels
Influence de la variété alimentaire précoce ?
¤ bébés de 5 mois : nourris sein ou biberon
¤ variété alimentaire pendant 9 jours :
- Un seul aliment ( pas de variété )
- 3 aliments avec 3 changements
- 3 aliments + 9 changements
¤ test de néophobie
- Consommation d’un nouvel aliment : quelle quantité ?
ð Les enfants les moins néophobes sont ceux qui ont été nourris au sein et ayant eu le plus grand nombre de changements.
Cours 6 : 26/03/10
Les enfants apprécient surtout les produits qui sont denses et rejettent les produits peu denses ( fruits et légumes ). Il doivent réussir à dépasser la néophobie et la sélectivité, et apprendre à manger des fruits et des légumes bons pour la santé.
- A court terme : autour de la préparation d’un repas. Objectif : développer chez l’enfant l’envie de gouter.
Préparation culinaire : on doit faire en sorte que l’aliment soit préparée de la manière la plus facile pour que l’enfant goûte. * On doit rajouter une sauce. * choisir des produits de bonne qualité sur le plan sensoriel. * On doit ajouter un principe de flaveur qui va donner de la sécurité, quelque chose de connu par l’enfant, il sait à quoi se préparer, ça donne de l’identité au produit
Favoriser l’éducation sensorielle : plus on touche, plus on connaît intimement avec une expérience sensible, il a plus envie de connaître, c’est plus inconnu.
3 éléments qui favorisent l’éducation sensorielle :
* Amener l’enfant à participer au choix des aliments * l’impliquer dans la préparation ce qui lui permet de s’approprier l’aliment * apprendre à développer autre chose que j’aime j’aime pas, c’est bon c’est pas bon, donner d’autres noms à la bouche. Développer son vocabulaire sensoriel.
Niveau de stimulation du contexte : moins le contexte est stimulant, moins l’enfant est néophobe.
Cf expérience de Piner : expérience chez les adultes : on prend deux groupes de sujet, certains seront en situation stressante ( apprendre un texte par cœur et le lire devant un public ) ou pas stressante (lire un texte )avant de goûter un aliment . pour les enfants, on met deux groupes d’enfants dans une salle, il y a des choses très stimulantes : activité physique, vidéo, adultes autoritaires. Ou pas ( marcher sur une ligne, adultes bienveillants .. )
Niveau optimum de stimulation : nous avons tous un niveau de stimulation qui nous convient. Malgré les différences interindividuelles.
Donner des informations : que donner comme information à l’enfant ?
Le rapprocher du connu (ça ressemble à), l’amener dans une attitude de curiosité « moi j’aime ça ».
Idée de lui donner envie de goûter.
Aucune notion de santé jusqu’à un certain âge car l’enfant ne sait pas ce que cela veut dire, il ne saisit pas la perspective à long terme.
Il n’a pas d’idée qu’un objet puisse se transformer en des nutriments qui vont aller dans son corps et qui seront bons pour lui, il a besoin de voir la transformation pour comprendre.
Faut-il faire une éducation nutritionnelle ou sensorielle ?
Education nutritionnelle : sur les nutriments
Education sensorielle : sur les sens
C’est l’éducation sensorielle qui marche parce qu’on veut lui faire passer l’idée dichotomique du « j’aime, j’aime pas », on veut lui donner le plaisir. Ça a une valeur adaptative (le plaisir peut être un guide ). C’est accessible dès le plus jeune âge parce que ça se pose pas sur une idée cognitive.
Familiarisation a long terme à travers les habitudes :- Proposer un modèle
o Disponibilité : nombre de fruits et de légumes qu’il y a dans un foyer. Plus il y a de fruits et légumes, plus l’enfants va en prendre.
o Consommation répétée : ce qui fonctionne le mieux : le plaisir augmente au fur et à mesure des consommations. On apprend à accepter plein d’aliments à force de l’exposition.
L’exposition : quels apprentissages ?¤ Apprentissage sensoriels = mere exposure (Zajonc 1968) : il suffit d’être exposé pour que ça fonctionne, il n’y a pas de renforcement positif ou négatif. On ne sait pas expliquer pourquoi plus on est exposé, plus on apprécie.
¤ apprentissage par association = Learned Safety (Rozin 1976) : le déplaisir pour l’aliment diminue parce qu’à chaque fois on se rend compte qu’on ne s’empoisonne pas, l’aliment est sain, pas toxique . Learned Satiety (Birch 1982) : l’aliment à des capacités de nous rassasier, renforcement positif
¤ apprentissages socio-cognitif = l’enfant apprend à ancrer l’aliment inconnu dans le monde du connu
o Le contexte social
Modelage : expérience de Birch en 1979 : dès l’âge de 3ans, les enfants seraient capable de faire une procédure de préférence. Les enfants doivent décider avec des petits smiley comment ils classent les aliments. Il y a une corrélation très forte entre les aliments testés et les aliments consommés en milieu naturel.
T1 : préférence de 8 légumes
Phase expérimentale : 4 repas à la cantine, 1 fois par semaine, elle prend un enfant cible et trois autres enfants qu’elle met à une même table. L’enfant cible aime le légume A ++ et le légume B - -. C’est l’inverse pour les trois autres.
Indices : ce que l’enfant cible choisit, combien il en mange
T2 : remesure. Pour 12 enfants sur 17, ils en sont venus à apprécier le légume B.
Il y a une contagion émotionnelle.
Tonalité affective du contexte : expérience de Birch (1980)
T1 : préférence de 8 snack procédure de préférence
Phase expérimentale : 6 semaines, une fois par jour à l’école consommation du snack. Procédure de préférence. 3 groupes d’enfants, chaque enfant va rester dans le même groupe .
groupe 1 : condition non sociale : consommation solitaire
Groupe 2 : social et chaleureux : l’adulte vient vers l’enfant lui donne le snack et reste avec lui
Groupe 3 : social, chaleureux et contingent : le snack est comme une récompense
T2 : On interrompt la manipulation
T3 : 6 semaines plus tard procédure de préférence
On voit que dans le groupe 1 c’est faible, augmente puis baisse, dans le groupe 2 forte augmentation et forte baisse, dans le groupe 3 très forte augmentation et forte baisse. C’est la présence d’autrui qui fait apprécier l’aliment.
o Style éducatif : ( Baumrind 1960 ). Idée de dire que chez les parents, on peut définir les styles en fonction de 2 dimensions :
Dimension contrôle (règles)
Dimension ajustement ( réaction aux signaux de l’enfant )/ dialogue ( parler à l’enfant et lui expliquer )
4 styles éducatifs
contrôle
- +
ajustement dialogue - Désengagé ( n’apparait pas ) Autoritaire ( règles rigides )
+ Permissifs ( peu de règles ) Démocratiques ( règles souples )
10/15 études montrent que c’est le style démocratique qui fonctionne le mieux
5/15 études montrent que c’est le style autoritaire qui fonctionne le mieux
1/15 études montrent que le style permissif est celui qui fonctionne le moins bien
L’AUTOREGULATION
Définition : au sens stricte, c’est capacité de réguler les prises alimentaires selon la densité calorique des aliments. Par extension, c’est la capacité d’initier et d’interrompre ses prises alimentaires selon les signaux internes de faim et de satiété.
Chez le bébé : a-t-il une bonne capacité d’autorégulation ? oui
3 études :
- Clara Davis ( 1930 – 1940 ) : étude en contexte naturel : orphelinat. Situation où au moment de la diversification et la sortie de l’orphelinat, ils étaient en situation de libre service, ils consommaient ce qu’ils voulaient dans les quantités qu’ils voulaient. : croissance staturo pondérale normale.
Problème de cette étude : à l’époque ce qu’on pouvait leur donnait comme nourriture était plus sain que la nourriture d’aujourd’hui.
- Fomont ( 1974 ) : prend du lait maternisé et fait 3 sortes de biberons ( très dilués, normaux, très denses ). Il constate qu’au bout de 10 jours de consommation de ces biberons, il y a un ajustement du volume par rapport à la densité : plus le lait était dense, moins ils en ont consommés.
- Fox ( 2006 ) : rappel des 24h de 3000 bébés entre 4 et 24 mois. On appel les parents pendant 24h et on leur demande ce qu’ils ont mangé. Jusqu’à 12 mois il y a une corrélation négative entre la densité de ce que les enfants consomment et le volume de ce qu’ils consomment.
Cours 7 : 02/04/10
La corrélation n’existe pas chez les moins de 12 mois. Le volume ingéré par l’enfant ne dépend pas de la densité énergétique : mauvaise auto-régulation
Etude de Wardle (2001) : étude par questionnaire : on demande aux parents si l’enfant s’auto-régule bien. On voit que le score d’auto régulation diminue entre 3 et 6 ans.
Lien entre « précharge » et « consommation ad libitum » ( apéro et repas )
* cecil et al. (2005) : ajustement 6-7 ans > 8-9 ans
* Johnson et al. (2006) : ajustement diminue entre 5 et 12 ans
* Birch et al. (1986) : ajustement 2-5 ans > adultes
Comment apprend l’enfant ?
Acquis – interruption de la prise alimentaire avant perception des effets post-ingestifs
¤ association entre goût et effets post-ingestifs
Birch (1987) : même quantité consommée en phase de conditionnement (version très ou peu calorique) et d’extinction (version moyenne).
Régulation à court / moyen terme
Régulation à court terme (ex Birch 1986)
21 enfants de 2 à 5 ans + 26 adultes
Comparaison entre « précharge + ou – calorique » et « la charge en consommation ad libitum » lors de deux séances.
ð Les enfants font preuve d’une meilleure compensation calorique que les adultes
Régulation sur la semaine (Birch 1991)
15 enfants de 2 à 5 ans
Carnet alimentaire 2 fois par semaines pendant 3 semaines (avec déjeuner en crèche identique)
ð Quantité d’énergie : grande variabilité entre les repas (38%) + relative stabilité sur la journée (10%) = compensation calorique d’un repas à l’autre
Les différences interindividuelles (Birch 1994)
77 enfants de 3 à 5 ans
Index de compensation calorique (ICC)
ð ICC varie selon la loi normale très dispersée
-80% (enfants qui consomment plus suite à la précharge calorique forte que suite à la précharge faible
+230% (enfants qui consomment très peu suite à la précharge calorique forte)
ð ICC différent selon le sexe (p<0.05)
Les garçons ont une un peu moins bonne capacité de régulation, mais ce n’est psa consensuel
ð Index de compensation stable dans le temps (1 année) (p<0.001)
Désajustement calorique : influence de l’éducation ?
Emphase sur les signaux externes
¤ taille des portions
Taille des portions et régulation
Fisher rolls et Birch (2003) et Fisher (2007) montrent que des enfants de 3 à 5 ans ue l’on a habitué à consommer une entrée en grande quantité consomment plus de cette entrée que les enfants que l’on familiarise avec de petites portions.
Rolls, Engell & Birch (2000) précisent que la taille de la portion a effectivement une influence sur la consommation des enfants de 5 ans mais pas chez ceux de 3 ans
¤ pression à manger (« finis ton assiette »)
Birch (1987)
22 enfants 3-5 ans
Précharge
+ charge ad libitum de yahourt selon 2 contextes :
Interne (faim/satiété)
Externe (finis ton assiette et récompense)
ð Seuls les enfants du groupe interne font preuve d’une bonne compensation calorique
¤ aliment utilisé comme une récompense ??
¤ intérieur des placards ??
¤ publicité, packaging .. ??
Restriction
Plus le parent restreint les consommations de son enfant, moins bonne est la capacité d’ajustement calorique de l’enfant
Rééduquer la dérégulation ?
Johnson (2000) a montré qu’un programme de 6 semaines mené en école permettait d’améliorer la capacité d’autorégulation d’enfants de 3-4 ans
Pratiques éducatives et IMC
Deux cadres théoriques :
Inspiré de Costanzo & Woody (1985) : notion de contrôle
ð Travaux de Birch (CFQ)
« parents are more likely to (1) exert control over children in areas that are (2) important and (3) problematic for them or for their child »
1. contrôle éxercé par les parents sur les comportements de l’enfant
2. investissement (caractéristique du parent)
3. risque (caractéristique du parent ou de l’enfant)
Travaux de Birch : méthodolodie enfants
* rappel des 24h * 3 jours
* compx (indice de compensation calorique)
* accès libre à 10 aliments
Données anthropométriques : IMC, Plis cutanés, DXA
Travaux de Birch : méthodologie adultes
* Accès libre à 10 aliments
* Child feeding questionnaire (CFQ)
* Stunkard & Messing (S&M)
* données anthropométriques : IMC
Etude Birch 1994 77 enfants de 3 à 5 ans
Pas de corrélation entre capacité d’autorégulation (compx) et poids de l’enfant (IMC).
Corrélation négative entre le Compx et l’indice de contrôle parental : plus le compx est fort, plus l’index est faible. Plus le contrôle parental est faible, meilleure est la capacité d’autorégulation de l’enfant (et inversement).
Quand il y a corrélation :
Lien direct ? (il y a peut être un autre facteur qui joue )
Si oui, dans quel sens ?
Différences interindividuelles dans la capacité d’ajustement calorique (n=156 filles âgées de 4 à 6 ans et leur mère)
Chez les filles, moins bonne est la capacité d’autorégulation, plus il y a de prises alimentaires, plus l’IMC est important.
Chez les mères, plus elles sont préoccupées par le poids de leur enfant. Plus l’IMC de l’enfant est élevé, plus elles sont préoccupées. La restriction de l’enfant a des effets contre-productifs.
Inspiré de Baumrind (1966/85) : notion de style éducatif
ð Style éducatif général
ð Style éducatif alimentaire travaux de Hughes (CFSQ)